Pour 60 millions de consommateurs —  septembre 2024 

Mis en avant pour leurs garanties relatives, les produits structurés ont un fonctionnement si complexe que le risque, quand il existe, n’est pas toujours bien compris par certains épargnants.

C’est la grande mode dans les banques, les compagnies d’assurances et parmi les conseillers en gestion de patrimoine : les produits structurés (appelés aussi fonds à formule) sont présentés comme la panacée en matière de placement alliant performances et sécurité. Pour mieux convaincre leurs clients, certains professionnels n’hésitent pas à les comparer parfois, aux fonds en euros, produits réellement sans risques lorsqu’ils sont intégrés dans un contrat d’assurance-vie En réalité, les deux placements sont loin d’être similaires.

 

Point de vue Finzzle groupe

« Prenons le cas d’un investisseur qui se positionnerait sur un produit offrant un rendement cible de 9% par an sur 10 ans, lié à l’indice CAC 40, explique Philippe Dulout, responsable placement au sein de Stellium Placement. A chaque RDV annuel des années un à neuf, si la performance du CAC 40 est positive par rapport à la date d’entrée, le placement s’arrête et l’investisseur reçoit son capital majoré de 9% par an. Sinon, l’investisseur reçoit au terme  : soit son capital majoré de 90% (soit 190%) si la performance est supérieure à 40 % soit 100% de son capital si la performance se situe entre -40 et -50%, soit un montant égal à la performance si le CAC 40 a chuté de 50% ou plus ». Dans cette dernirèe hypothèse, si le CAC a baissé de 70 %, l’épargnant ne récupère que 30% de son investissement, moins les frais. Le risque de perte de capital existe…