Francoise-Paoletti pour l’OBS – 05/10/2023
Vous avez fait le choix de verser votre argent sur un PEE ou un PER ? Testez vos connaissances sur ces dispositifs.
1. Quand je quitterai mon entreprise, mon plan d’épargne salariale sera fermé.
FAUX. Quitter son entreprise n’entraîne pas la fermeture des plans ouverts. Que se passe-t-il alors ? Le salarié qui quitte une entreprise dans laquelle il détient un PEE peut le clôturer et récupérer les sommes déposées dessus, transférer ces dernières sur le PEE de sa nouvelle entreprise, ou encore conserver le PEE dans l’entreprise qu’il quitte.
Mais attention ! Dans ce dernier cas, il ne pourra plus y effectuer de versements, et les frais de tenue de compte, prélevés par le prestataire et qui étaient réglés auparavant par l’employeur, seront à sa charge, au bout d’un an. Le salarié conserve toutefois la possibilité d’effectuer des arbitrages entre les différents supports disponibles.
2. Je ne peux faire un retrait anticipé de mon PEE ou de mon PER que pour l’achat de ma résidence principale.
FAUX. Dans le cas d’un PER, il existe bien d’autres situations permettant de sortir de l’argent avant la retraite, même s’il s’agit d’exceptions. En plus de l’achat de sa résidence principale, c’est possible notamment dans les cas suivants : décès ou invalidité, surendettement, expiration des droits à l’assurance chômage, cessation d’une activité non salariée à la suite d’un jugement de liquidation judiciaire.
3. Mettre le paquet sur des actions de sa propre entreprise, c’est risqué.
VRAI. Disons qu’il faut pratiquer avec modération ! Un certain nombre d’employeurs incitent leurs salariés à investir en direct, à travers le PEE, dans des actions de leur propre société. Pourquoi pas, si l’on croit dans le bon développement de son entreprise… et si, en plus, celle-ci bonifie l’achat, c’est-à-dire donne un avantage financier aux salariés acheteurs.